Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Le corps dans la psyché : la psychothérapie de relaxation |
Auteurs : | / Marie-Lise ROUX , dir. / Monique DECHAUD FERBUS , dir. |
Editeur : | Paris : L'Harmattan, 1993 |
Importance : | 184 p. |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7384-2093-0 |
Format : | 184 p. / 21 cm |
Note générale : |
Analyse in : EVOLUTION PSYCHIATRTQUE, 1994, n[3 par S. ONGENAE, pp. 538-539.
in LECTURES, actualités de la Bibliothèque Sigmund Freud, 1994, n°7, pr D. Bourdin |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Corps ; Psyché ; Psychose ; Psychosomatique ; Adolescence ; États-limites ; Relaxation |
Résumé : |
-- Analyse :
Analyse par Dominique Bourdin parue dans LECTURES, 1994, n°7 : Une présentation brève mais dense de M.L. Roux ouvre le propos De quel corps s'agit-il lorsque nous parlons du corps ? Le corps éprouvé ou le corps représenté ? Le corps qui sent, ou le corps qui pense ? En psychothérapie de relaxation, nous parlons avec nos patients de ce qu'ils "ressentent" dans leur corps, ce qui revient à leur demander une position perceptive par rapport à eux-mêmes. Les indications majeures de la psychothérapie de relaxation analytique (PSR) concernent des pathologies du narcissisme, à l'exclusion de la schizophrénie, ainsi que des somatoses ou des alexithymies, avec leur tendance à se débarrasser à tout prix de l'excitation, par des comportements "d'anti-auto-excitation", comportements de décharge qui excluent précisément une réelle capacité auto--érotique. La verbalisation des états du corps propre permet au patient de retrouver (par un travail sur la musculature striée), l'emprise perdue sur toute une part de lui-même. En définitive, "il faut apprendre, enseigner patiemment à nous-mêmes et aux autres que notre corps parle, mais parfois une langue étrangère qu'il nous faut savoir écouter et qu'il nous faut pouvoir entendre." Une première partie de l'ouvrage envisage les relations entre le corps, la psychose et la psychosomatique. G. Pous évoque l'espace du rêve pour mieux montrer les effets de l'oubli du corps, voire la façon de vivre "hors de leur corps" de certains patients psychotiques. Il faut que le corps soit aimé pour être senti. Ces réflexions éclairent les exemples cliniques qui suivent comment la PSR a pu détendre, sans les rompre, les liens qui unissaient deux jumelles qui souffrent de sous-alimentation et consultent pour leurs douleurs somatiques. C'est aussi le travail de prise de conscience du corps d'un patient suicidaire, au noyau persécutif, qui découvre au fil des séances la possibilité de se sentir bien et de se réconcilier avec le monde. Madame X ne peut d'abord que montrer ses régressions corporelles, avant d'en venir à se sentir unifiée, et à pouvoir parler de son appartement vide. La réflexion nous centre ensuite sur l'adolescence, moment privilégié pour réfléchir au rapport entre le corps et la psyché. Le corps de l'adolescent est par excellence un représentant des liens objectaux avec les parents. L'objectif d'une psychothérapie de relaxation consiste à "Instituer la métaphore" nous dit C. Migliolo. Ainsi Julien a-t-il pu passer "de la catastrophe intérieure à la constructin d'un filtre". A propos des états-limites, la PSR peut proposer un cadre pour la mentalisation. Plusieurs exemples cliniques viennent nous en convaincre avec pertinence et originalité : le chemin qui mène de l'auto-érotisme à la relation d'objet S'illustre à partir de l'expression "le diable au corps"; Danse avec les mains permet d'évoquer le ballet douloureux de madame V., tandis que nous sommes invités à ne pas négliger la souffrance consciente, et surtout la structuration seulement relative du Moi dans ces états-Limites, en quête d'espace pour un corps, et d'un Corps pour être... Enfin M. Dechaud-Ferbus reprend en conclusion les opérateurs du cadre dans la PSR, avec le jeu de tensions-détente, et le travail du toucher, de la voix et du regard dans le jeu de la distance. Utile information pour les lecteurs qui ne pratiquent pas la PSR, mine de réflexions théoriques et cliniques pour la confrontation entre praticiens, cet ouvrage collectif témoigne de la vitalité et de la fécondité de la psychothérapie de relaxation pratiquée par les psychanalystes. Dominique BOURDIN *146me Colloque de VAPER (Association pour l'Enseignement de la Psychothérapie de Relaxation) Paris, 21,22,23 février 1992. Collaborateurs : M. ANSEL, N. BARDONI, N. BERNARD, N. DECHAUD-FERSUS, C. DRUON, K. FORTINI, Ph. JEAMMET, D. L'HEUREUX le SEUF, C. MIGLIOLO, B. PACQUENONT, G. POUS, N. L. ROUX, M. RUBY, F. SACCO. |
Contenu détaillé (dépouillement) : |
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Exemplaires (4)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10011158 | ROU | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
10017238 | ROU | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |
50001673 | ROU/1209 | Ouvrage | Lyon | Bib. GLPRA | Disponible au prêt |
08000265 | 258/ROU | Ouvrage | Toulouse | Bib. Toulouse | Disponible au prêt |