Résumé :
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Présentation de l'auteur:
Les préconceptions sur la clinique des sujets en errance tendent à les définir comme des « sans » (sans logis, sans domicile...). L’expérience montre que ce constat s’articule étroitement avec ce qui pourrait s’apparenter à un « malaise d’avoir » devant cette population : pour le professionnel face à ce public, avoir un logement ou avoir un travail génère bien souvent un sentiment d’inconfort, voire d’illégitimité. L’auteur propose d’analyser ce phénomène à partir du concept kleinien « d’attaque envieuse » permettant d’expliquer tout un ensemble de problèmes qui se posent dans la relation avec les sujets en errance.
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